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Cérémonie au cimetière Allemand ce dimanche.

Il faisait froid ce dimanche 17 novembre au matin, un petit vent dans la grisaille très humide n’arrangeait rien.

Il n’était pas très facile pour la fanfare d’accompagner la cérémonie. Un pompier a eu un malaise, mais nous espérons qu’il n’était pas grave.

Le colonel Neureuther, Commandant de la Délégation Allemande en France située à Fontainebleau, a présidé ce matin à 9 h la cérémonie du souvenir allemand, au cimetière militaire de Solers, où reposent plus de 2250 militaires allemands tombés lors de la Seconde Guerre mondiale.

« Afin de mieux comprendre les crises auxquelles nous devons faire face, gardons la mémoire du passé ». »

Quelques poèmes furent lus par les élèves de l’école militaire franco-allemande.

Il a ensuite remis à Gilles Groslevin, maire, une médaille-plaque symbolisant ce lieu de mémoire.

Cette cérémonie sera pour lui la dernière : un nouveau commandant sera nommé en 2025. Sa nomination devrait être connue d’ici à priori fin 2024.

Il y avait des élus et des anciens combattants, la Préfecture, le Président de la communauté de communes, le Maire de Brie Comte Robert, et Mme Céline Thiebault Martinez, Députée.

Les représentants des Autorités militaires.

Gilles Groslevin a déposé la gerbe au nom de notre commune, accompagné de Sylvie Devot, Adjointe.


Parlons de ce jour de deuil:

Le jour de deuil allemand (Volkstrauertag) est une journée de commémoration nationale en Allemagne, dédiée à la mémoire des victimes de la guerre et de la tyrannie. Observée chaque année, elle a lieu deux dimanches avant le premier dimanche de l’Avent, ce qui correspond généralement à une date en novembre.

Origines et signification

Création : Le Volkstrauertag a été instauré après la Première Guerre mondiale, en 1919, par l’association d’anciens combattants (Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge). À l’origine, il commémorait uniquement les soldats allemands morts au combat.

Évolution : après la Seconde Guerre mondiale, le sens de cette journée a évolué pour inclure toutes les victimes de la guerre et de la violence, indépendamment de leur origine ou de leur nationalité. Elle est désormais empreinte d’un message de réconciliation et de paix.

Observance

Cérémonies officielles : une cérémonie nationale a lieu au Bundestag (Parlement allemand) à Berlin, souvent en présence du président fédéral, de membres du gouvernement et de représentants des institutions civiles et religieuses.

Symboles : des discours, des lectures de textes mémoriels et des dépôts de couronnes de fleurs dans des cimetières militaires ou des lieux de mémoire sont organisés.

Ambiance : la journée est marquée par un ton solennel et respectueux, reflétant la douleur collective face aux tragédies de l’histoire.

Le Volkstrauertag est également une occasion pour réfléchir aux valeurs de paix, de démocratie et de coexistence pacifique, tout en tirant des leçons du passé pour éviter les erreurs futures.

Amistice 1918 :

La cérémonie de commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918 a eu lieu au cimetière de Solers à 11 heures.

Gilles Groslevin maire, accompagné du maire du Conseil des jeunes, a procédé à la lecture du message de Mrs Lecornu, Ministre des Armées et de Jean-Louis Thieriot Ministre délégué aux anciens combattants.

La gerbe a été déposée , les solersois et les élus se sont rendus à la mairie pour le traditionnel vin d’honneur.

Gilles Groslevin était entouré des élus adjoints Laurent Messageot, Sylvie Devot et Alain Fournier.Christophe Bouvet est également présent, avec Jacqueline Moerman, Daniel Sarazin, Martine Wesolowski, Jacques Callies, Marie Noelle Labarthe et Gérard Guyot.

Message du ministre des Armées, Monsieur Lecornu, et du ministre délégué aux anciens combattants, Monsieur Jean-Louis Thieriot.


À l’occasion de la cérémonie du 11 novembre , veuillez trouver ci-dessous le message de Monsieur Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et de Monsieur Jean-Louis Thieriot, ministre délégué auprès du ministre des Armées et des anciens combattants.

« C’était il y a 106 ans, en 1918. À la 11ᵉ heure du 11ᵉ jour du 11ᵉ mois, de la boue des Flandres à la frontière suisse, les clairons égrènent les notes du « cessez-le-feu ». Aux fiertés de la victoire se mêle le cortège d’ombres des « péris en terre », accompagné de ceux qui les pleurent. Ce sont ces sacrifices que nous commémorons aujourd’hui, auxquels sont agrégés depuis 2012 celui de tous les « morts pour la France .

Honorer leur mémoire, c’est écouter ce qu’ils nous disent encore aujourd’hui.

Ils nous laissent un devoir de gratitude, de lucidité et d’espérance.

Le devoir de gratitude, c’est tout simplement se souvenir du sacrifice de ces jeunes hommes, habités des promesses de la vie, qui ont consenti à tout donner pour que la France demeure. Les épreuves qu’ils ont traversées sont inimaginables.

Pour nous en imprégner, laissons la parole à un témoin, le général de Castelnau. Leur vie, c’était « marcher, marcher encore, marcher quand même à demi-mort de fatigue, trempé jusqu’aux os, transi de froid ou bien épuisé de chaleur et de soif dans l’air embrasé d’une journée torride (…). Gravir la pente du terrain sous le lourd fardeau du sac, charger baïonnette au canon dans le sifflement des balles, le crépitement des mitrailleuses et le mugissement des obus. Combattre le jour, combattre la nuit, veiller toujours ; mourir obscurément dans le sillon d’un labour ».

Le devoir de lucidité, c’est de ne pas oublier que 21 ans après que les canons se fussent tus, il a fallu reprendre les armes en 1939. La conjonction de la lâcheté et de l’aveuglement ont transformé la « der des der » en « armistice de vingt ans » pour reprendre les mots du maréchal Foch. À l’heure où la tragédie de la guerre a fait son grand retour en Europe, à l’heure où certaines puissances remettent en cause tous les fondements de l’ordre et du droit international, ceux de 14 et ceux de toutes les guerres nous murmurent de continuer à défendre la paix.

Le devoir d’espérance, c’est de ne jamais douter des ressources de la France pour venir à bout des défis qui se présentent à elle. La guerre change de visage, mais de génération en génération, les soldats de France demeurent animés de la même volonté de défendre l’honneur et la patrie.

En cette année du 80ème anniversaire de la Libération, souvenons-nous des soldats du commando Kieffer qui ont foulé les plages de Normandie le 6 juin 1944 ; souvenons-nous des soldats de la 1ère armée de Lattre qui ont débarqué en Provence ; de ceux de la 2ème division blindée du général Leclerc qui depuis le désert, à Kouffra, sont remontés jusqu’à Strasbourg pour la libérer et accomplir leur serment ; souvenons-nous des héros de la résistance intérieure, mais aussi du calvaire des incorporés de force d’Alsace-Moselle, souvenons-nous du courage des parachutistes de Dien Bien Phu, de celui des soldats qui se battent en opération extérieure et notamment ceux du Liban qui y défendent la paix depuis 1978 : comment ne pas voir que ces combattants ressemblent comme des frères aux Poilus de 1914 ?

Au fil de notre histoire, les soldats morts pour la France, ceux tombés pour le service de la Nation, ou pour le service de la République nous disent les pérennités françaises. Toujours, nos armées sont là pour accomplir la mission.

C’est pourquoi, réunis au pied du monument aux morts, élus, anciens combattants de toutes les générations du feu, enfants des écoles, nous ne sommes pas seulement la garde des morts, nous sommes d’abord les sentinelles des vivants.

Vive la République !

Et vive la France ! « 

Encore une année qui prépare sa sortie !

L’année 2024 semble se précipiter vers sa fin, le temps passe rapidement.

Les jours gris se succèdent constamment, ce qui nous donne envie de revoir ce soleil si souvent absent en 2024.

Concernant les travaux, la sortie de l’arboretum côté clos fatigant vient d’être restaurée. L’égout n’est plus un danger et cela permet de protéger les passages de personnes et d’enfants.


Pour information, l’assemblée générale annuelle des Compagnons des Vignes des Coteaux du Sol d’Yerres aura lieu le 18 janvier 2025 à 10 h en mairie.


La bourse aux jouets a été organisée en mairie le dimanche 3 novembre, avec son affluence habituelle, dans le cadre du Téléthon. Le choix ne manquait pas.


Halloween : un héritage de la fête religieuse de Samain qui était célébrée au début de l’automne par les Celtes et constituait pour eux une sorte de fête du Nouvel An.

Il ne s’agissait pas du Nouvel An pour ceux qui se sont donnés rendez-vous autour de ce récent moment d’animation. Ce n’est pas une tradition, mais un rendez-vous festif.


Le marché de Noël de retour est le 6 décembre de 18 h à 22 h près de la mairie.


Le Comité des Fêtes organise une soirée choucroute le samedi 30 novembre, salle des fêtes. Vous avez les coordonnées, ou sinon, informez-vous au secrétariat de la mairie.


Enfin, le déjeuner des anciens du 15 décembre à la Pierre Blanche à Yèbles n’est pas oublié.

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